La kinésiologie s’intéresse à la santé physique, mentale, énergétique, sociale et émotionnelle des personnes. En s’appuyant sur les grands principes de la médecine traditionnelle chinoise et des méthodes qui lui sont propres, la kinésiologie a une approche globale qui permet d’apporter du bien-être et de soulager le stress. Lors d’une séance de kinésiologie, le praticien commence par effectuer un test musculaire qui servira de point de départ à la suite des soins. Il se décompose en 14 tests de base que nous allons vous présenter dans cet article.
Si les premiers aspects de la kinésiologie ont été mis au point par le chiropracteur Dr George Goodheart, c’est au Dr John F. Thie que l’on doit la méthode du Touch for Health (Santé par le Toucher). Le TFH a été développé dans les années 1970 aux USA.
D’après lui, chaque muscle du corps humain est interconnecté avec un méridien spécifique. En fonction de l’état énergétique de ces méridiens, on observera plus ou moins de tonicité musculaire car un déséquilibre énergétique peut affaiblir un muscle.
Pour effectuer ce bilan énergétique et émotionnel, le kinésiologue va réaliser au total 14 tests différents pour évaluer les muscles et les méridiens d’acupuncture tandis que la personne est allongée sur le dos sur une table de soin.
La pratique de ces tests musculaires nécessitent quelques pré requis en anatomie afin de savoir quel membre manipuler et quel muscle tester. Ce n’est qu’après avoir testé les muscles, que le kinésiologue pourra rééquilibrer le corps et l’esprit du visiteur.
Le praticien ou la praticienne en kinésiologie commence par s’intéresser au sus-épineux. Le consultant a les bras tendus le long du corps et doit lever le bras droit vers le ciel. Le thérapeute exerce une pression au-dessus de sa main pour évaluer la résistance musculaire, tandis qu’il maintient l’épaule du consultant de ce même côté. La même opération est réalisée sur le bras gauche.
Le consultant place ses 2 mains à plat sous ses reins. Le kinésiologue débute le test du grand rond, c’est-à-dire qui va élever les coudes du consultant.
Pour ce test le praticien demande au consultant de lever un bras après l’autre. Il vérifiera la tonicité musculaire en tentant de baisser le bras vers le sol simplement en appuyant sur la main du consultant.
Le consultant a les bras le long du corps avec les paumes vers l’extérieur. Le kinésiologue vient doucement écarte le bras droit, puis le bras gauche.
Les bras semi pliés, le consultant doit résister à la poussée qu’exerce le professionnel en kinésiologie. Le mouvement va vers le haut au niveau des poignets.
Le thérapeute plie la jambe du consultant à 90°. Le tibia est ainsi parallèle à la table. Il exerce ensuite une pression sur la cuisse et sur la jambe.
Le kinésiologue demande au consultant de ramener son pied et ses orteils vers le haut du corps ce qui nécessite un mouvement du tendon tibia antérieur. Le praticien place une main sous le talon droit, et tire le pied à l’inverse du mouvement demandé à l’aide de son autre main. Le péronier peut aussi être testé grâce à un mouvement rotatif.
Ce 8ème test de base se concentre sur le psoas. On demande au consultant de lever la jambe droite. Le kinésiologue maintient la hanche gauche contre la table d’une main. De l’autre il pousse le pied droit du consultant vers le sol. Le consultant tente de résister à la pression.
Le consultant écarte légèrement les jambes. Le thérapeute vient pousser au niveau des 2 malléoles pour ramener les jambes au centre.
Il s’agit là du test du petit rond. Le consultant plaque ses coudes contre son corps, les avant-bras pliés vers l’extérieur. Il doit empêcher le kinésiologue d’attirer sa main vers son ventre. Le professionnel exerce simplement une pression au niveau des poignets, de l’extérieur vers l’intérieur.
Le praticien demande au consultant de lever le bras droit à 45°, puis il appuie légèrement sur l’avant-bras pour l’attirer au sol. Le consultant résiste à la force exercée. L’opération est répétée pour le bras gauche.
Le bras levé à 90° et paume du consultant est tournée vers l’extérieur. Le thérapeute pousse l’avant-bras du consultant vers l’extérieur. Il fait le même test musculaire sur l’autre bras.
Le 13ème test en kinésiologie est appelé test du grand dentelé. Le praticien agrippe l’omoplate du consultant tandis que ce dernier a le bras tendu au-dessus de lui, paume orientée vers les pieds. L’expert en kinésiologie va exercer une force légère sur le poignet afin de la faire redescendre. Le grand dentelé est considéré faible lorsque l’omoplate bouge.
La jambe du consultant est tendue, relevée à 30° et orientée vers l’intérieur. D’une main au niveau de l’aile iliaque, le praticien stabilise le bassin, tandis qu’il effectue le test musculaire en poussant la cheville vers l’intérieur.
Pour apprendre et retenir l’ordre des manipulations à réaliser, il existe une roue récapitulative des 14 tests de base en kinésiologie.
Quel que soit le cursus ou l’école de kinésiologie choisi, votre formation pour devenir kinésiologue se déroulera en plusieurs modules. Le module Santé par le Toucher sera l’un des premiers abordés en cours et nécessitera d’acquérir des notions théoriques avant de pouvoir mettre les techniques en pratique.
Le pendule permet d'obtenir une réponse, selon la direction que prend celui-ci, en définissant généralement que le sens horaire peut indiquer le oui, et le sens rectiligne le non (Il faut d
éfinir au préalable les mouvements du pendule au OUI et au NON, propre à chacun). Outil servant de connexion avec l'inconscient collectif pour trouver la réponse.
À titre d'exemple, on peut citer les sourciers, qui ont pour objectif de détecter les nappes d'eau souterraines. Ils commencent par rechercher l'emplacement sur une carte, puis se rendent ensuite sur place, pour déterminer le lieu et la profondeur exacte. La marge d'erreur, généralement inférieure à un mètre, est surprenante.
On pourra utiliser des planches pour pendules (cf. image ci-dessus) pour affiner certaines recherche comme le taux vibratoire d'une personne.
le test du pendule humain, vous êtes debout. Je vous invite à être pieds nus ou en chaussures plates. Vous maintenez votre corps bien droit et vous fléchissez légèrement les genoux. Posez votre question. Si c’est oui, vous partez en avant. Si c’est non, c’est en arrière.
Le test O-Ring est un test de réflexe musculaire, qui utilise la puissance du flux sanguin dans le lobe frontal du cerveau pour contrôler subtilement les muscles du corps. C'est une procédure de diagnostic dans laquelle on forme un << O >>> avec le pouce et l'index de la même main, et on évalue subjectivement la réponse en fonction de la force des doigts pendant que l'on essaie de les séparer. Si la résistance de l'anneau ainsi formé est assez forte, la réponse est un oui. Si elle se détache, c'est un non.
Joignez le pouce et l’index de vos deux mains pour former deux « cercles » enchevêtrés, tels les deux maillons d’une chaîne. Tirez légèrement les deux « cercles » dans des directions opposées, en mettant un peu de pression sur les doigts, afin de tester la résistance de la chaîne.
Pensez votre question de manière précise, sans ambiguïté, ne permettant qu’une réponse alternative, par Oui ou par Non. Posez ensuite intérieurement et sincèrement votre question, sans parti pris, sans attente, dans un état de calme, et tirez sur les deux « cercles » dans des directions opposées. Si votre état d’esprit est neutre et votre mental endormi, votre corps décidera.
En cas de réponse négative, un des deux « cercles » de doigts va s’ouvrir et libérer l’autre.
En cas de réponse positive, la force de vos doigts ne permettra pas l'ouverture des doigts.
